Vous n’avez pas pu y échapper. Le jeu Pokemon Go, sorti sur Smartphones cet été a créé un véritable raz de marée sur la France. Quelles sont les ficelles d’un tel succès?
Dix kilomètres à pied, ça use… les batteries
La différence entre ce jeu et n’importe quel autre, c’est sa capacité à pousser les joueurs dans la rue. Véritable pied de nez au détraqueurs des jeux vidéos qui les accusent de replier les joueurs sur eux-mêmes et de les isoler, Pokémon Go les pousse au contraire à se rendre dans la rue. Une fois sorti, il faut ainsi parcourir plusieurs kilomètres pour attraper le plus de Pokémons.
Au détour de certains points, des Pokestops apparaissent, permettant de récupérer des pokéballs servant à attraper les Pokémon, mais aussi diverses potions. Ces Pokestops sont situés aux abords de points historiques et artistiques important. Une belle façon de solliciter la curiosité des chasseurs de Pokémon en herbe.Une fois les petites bêtes virtuelles aperçues, il faut tenter de les dompter avec une pokeball. Le Pokémon apparait ainsi en réalité augmentée, ce qui donne l’impression qu’il est réellement en face de soi, dans la rue. Un système ingénieux, mais qui sollicite énormément la batterie du Smartphone.
On peut ainsi dire que Pokémon Go encourage nettement l’achat d’une batterie externe. Une aubaine pour les sites proposant ces objets.
La réalité augmentée, un atout hi tech
Cependant, jouer sans cette réalité augmentée serait un peu dommage, car elle apporte beaucoup de réalisme au jeu. Agrémenté d’un aspect très amusant.
En sortant son jeu aujourd’hui, la firme savait également qu’elle toucherait les joueurs ayant longuement joué aux versions rouges et bleues de Pokémon dans les années 90. Elle était donc certaine que ces joueurs essaieraient le jeu, ne serait-ce que par nostalgie.
Mais ces enfants ont bien grandi. Les petits Pokémons pixellisés ne leurs suffisent plus. En amenant un outil hi tech – la réalité augmentée – dans un univers lié aux années 90 et à leur enfance, Nintendo a ainsi conquit tout un pan de la société.
Ces joueurs sont de jeunes actifs, doués du pouvoir d’achat. De plus, certains d’entre eux ont eux-mêmes de jeunes enfants, à qui ils peuvent proposer de jouer, ce qui fait de ces enfants n’ayant jamais connu le dessin animé Pokémon, de nouveaux fans du concept.
Un jackpot financier
Au-delà des aspects évoqués ci-dessus, Pokémon Go s’avère également être un franc succès pour le studio ayant développé le jeu. L’application aurait déjà généré 180 millions d’euros depuis sa sortie il y’a quelques semaines.
Un bon gâteau dont les parts se divisent entre Niantic, la société ayant développé le jeu, Google qui est actionnaire de Niantic, Apple, qui génère du chiffre via les téléchargements sur l’Apple Store et Nintendo le propriétaire de la licence.
D’autres jeux en réalité augmentée en développement
Fort de ce succès, Niantic serait déjà en trai de penser à l’après-Pokémon Go. On murmure que le développeur aurait acheté els droits pour utiliser la licence Harry Potter. A quand un duel de sorcier en bas de chez soi?