Surtout, ne vous laissez pas leurrer par leur taille minuscule : les joints sont tout sauf dispensables dans le BTP. Sans eux, votre maison n’aurait rien à envier aux chutes Victoria à chaque fois que vous ouvrirez vos robinets. Sans eux, vos factures d’eau auront tôt fait de vous mettre sur la paille.
Que ce soit pour éviter les fuites de gaz ou d’eau, les joints sont l’un de ces gadgets que tout vrai bricoleur a forcément dans sa trousse à outils. Néanmoins, avant de foncer dans le magasin d’à côté, encore faut-il savoir quels joints choisir…
Plutôt joints statiques ou joints dynamiques ?
Les joints statiques permanents
On les retrouve notamment en plomberie où ils permettent de colmater les joints de tuyauterie et de robinetterie. Si vous avez besoin d’assurer l’étanchéité de structures fixes, ce type de joints vous donnera pleine satisfaction. À noter qu’ils peuvent prendre des apparences souples telles que le mastic ou les joints d’isolation disposés sur les portes.
Les joints statiques de type plat
Les joints plats différents de ceux permanents par leur structure. Ici, deux faces plates sont mises dos à dos afin d’éviter toutes fuites d’eau ou de gaz. À titre d’illustration, ce sont eux que l’on utilise sur les bocaux de conserve ou sur les tuyaux souples. Sur les emballages en verre, les joints utilisés prennent la forme de matière caoutchouteuse de couleur rouge. En plomberie, les joints statiques plats se revêtent de papier, de liège, de fibres ou même de plastique.
Les joints statiques toriques
Plébiscités pour leur maintenance d’une facilité déconcertante, les joints statiques toriques permettent à la robinetterie de rester étanches en toutes circonstances.
Quels sont les joints les plus utilisés en bricolage ?
Que vous soyez un bricoleur du dimanche ou un artisan professionnel, viendra forcément un moment où vous aurez besoin de joints étanches. Au milieu de cet océan de possibilités, certains modèles ont réussi à tirer leurs épingles du jeu.
Les joints fréquemment utilisés en plomberie
Si vous devez resserrer l’emprise de certains équipements à l’aide d’un outil mécanique, il y’a fort à parier que vous aurez recours à des joints en fibre vulcanisés. Pour améliorer votre distribution en eau potable, ne cherchez pas loin. Les joints verts (ou CNA) et les joints rouges (ou SCS) sont tout bonnement indispensables. À noter que les seconds sont capables de résister à des températures de 180 °C. Dans le domaine de la robinetterie, le joint plat caoutchouc fait office de couteau suisse. Que ce soit dans les jardins, sur les machines à laver ou autres, ils s’adaptent à presque toutes les situations pour une efficacité optimale. Pour les installations gazeuses, demandez des joints bleus aussi appelés CNK.
Les joints utilisés pour les sanitaires
Sans conteste, les plus connus dans ce secteur sont les joints en silicone. Sur les éviers, les lavabos ou même les douches, leur officialité n’est plus à démontrer. Seules ombres au tableau : l’usure du temps les fait noircir et il est difficile pour un amateur de les installer. Autre alternative : les joints auto-adhésifs. Se présentant sous forme de bandes, ils se posent facilement et offrent des finitions impeccables.
Existe-t-il d’autres types de joints ?
Oui, bien sûr. Même si les joints ci-dessus sont les plus connus, il en existe beaucoup d’autres. On peut ainsi citer les joints en mousse, les joints en PVC, les joints en carrelage ou même les mastics. En cas de doutes, le mieux reste de demander l’avis d’un professionnel du secteur afin d’éviter toutes dépenses inutiles. Prêt à mettre les mains dans les cambouis ? À vos joints !