Quels sont les critères pour acheter du parquet ?

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Quels sont les critères pour acheter du parquet ?

Pour l’heure, le parquet est le revêtement par excellence pour le sol de la maison parce qu’il est noble, chaleureux et intemporel. Il s’adapte aussi à tous les styles d’intérieur allant du rustique au contemporain. Il en existe toute une variété mais quelques critères de sélection doivent être pris en compte avant tout achat pour que parquet rime avec longévité. Suivez le guide qui va vous apprendre l’essentiel pour bien choisir un parquet.

Les différents types de parquet :

Le parquet massif

Le parquet massif est le revêtement de sol le plus ancien. Il est 100% en bois, souvent en chêne, en châtaignier ou en hêtre… emboîtés les uns dans les autres. Il présente un parement d’une épaisseur de 12/13 mm avec une couche d’usure minimale de 2,5 mm. Ce qui lui offre la possibilité d’être rénové plus d’une fois pour qu’il puisse retrouver sa brillance et ainsi, prolonger sa durée de vie. Pour le poser, il suffit de le coller ou le clouer.

Le parquet contrecollé

Le parquet contrecollé présente une esthétique semblable à celle du parquet massif. Mais contrairement à ce dernier, il est composé de 3 couches différentes : une couche d’usure en bois de 2,5 mm, une couche de fibre de bois et une couche de contreparement en bois déroulé. Il est bien plus épais (14/15 mm), seulement, sa couche d’usure ne peut être rénovée qu’une fois avant d’être totalement usée. Comme le conseil Guillaume, expert en décoration d’intérieur : “Le contrecollé peut être le bon compromis entre le parquet massif et le stratifié. C’est un mélange de deux matières qui assure un esthétique parfaitement réussi. Impossible de distinguer que c’est une parquet contrecollé à première vue. En plus rapport qualité prix, il n’y a pas photo, comptez entre 10 et 20 euros de moins le mètre carré… de quoi faire réfléchir”.

Le parquet stratifié ou revêtement de sol stratifié

Le parquet stratifié diffère du parquet contrecollé et massif en ce sens qu’il ne présente pas la même épaisseur réglementaire de 2,5 mm que les deux autres. Et, même s’il prend l’aspect du bois, il n’est pas vraiment constitué de celui-ci. Il est, en effet, recouvert d’un papier qui peut tout imiter : bois, béton, carreau, ciment, etc. Il exclut donc toute rénovation par ponçage. Mais, pour durer, il est protégé d’une couche d’usure en résine.

Les critères d’un bon parquet :

Un bon parquet, qu’il soit stratifié, contrecollé ou massif,  doit impérativement répondre aux critères exigés par le classement UPEC :

L’usure

Un parquet doit pouvoir résister à divers facteurs de dégradation du revêtement dont salissures, les rayures et l’abrasion causés par la marche. Un sol à indice U2s par exemple, convient à une maison à trafic élevé.

Le poinçonnement

Il doit aussi résister au poids exercé par les meubles, les chaussures à talons, les objets qui tombent, etc. Généralement, ce sont les parquets à indice P2 qui répondent à la norme et qui sont idéals pour un usage domestique.

Résistance à l’eau

Il doit aussi supporter la présence d’eau et le nettoyage fréquent. Pour cela, le parquet stratifié à indice E1 est largement suffisant pour un local nettoyé occasionnellement à l’eau. Et l’indice E3 pour un local qui subit un lavage répété à grandes eaux.

Résistance aux produits chimiques

Il doit également supporter les produits d’entretien souvent corrosifs comme les parquets à indice C0, C1, C2 et C3.

Un parquet labellisé

Enfin, un bon parquet doit être conforme aux normes. C’est-à-dire, respecter la longueur, l’épaisseur et la largeur réglementaire. C’est encore mieux s’il est doté d’un label FSC et PEFC pour s’assurer que le bois utilisé pour le fabriquer a suivi une démarche éco-responsable.

À chaque pièce de la maison, son parquet :

La salle de bain

La salle de bain est une pièce sujette à l’humidité et qui nécessite un entretien régulier. Elle exige alors un revêtement qui résiste à l’eau et aux produits ménagers. Pour cela, un parquet entièrement en bois est conseillé. De préférence, des essences exotiques comme l’acajou, l’ébène, l’iroko ou le teck, car elles résistent naturellement à l’humidité et la chaleur. 

La cuisine

Côté cuisine, le sol est aussi soumis à de nombreux obstacles : l’humidité, un trafic important, des déplacements fréquents de mobilier, des chutes d’ustensiles de cuisine ou de vaisselle, des projections de graisses, des tâches, etc. Elle exige alors un revêtement de sol très résistant et facile à nettoyer. Le parquet stratifié est celui qui répond le plus à cette demande.

Le salon

Dans cette pièce de la maison où l’on circule le plus souvent, il est conseillé de pencher pour un parquet résistant fait en chêne, en hêtre, en pin, en iroko ou en châtaignier et à parement épais. Le parquet massif et le parquet contrecollé répondent parfaitement à ces critères. De plus, ils procurent de la chaleur pour conférer à cette pièce une ambiance cocooning.

La chambre

La chambre à coucher quant à elle, n’exige pas un parquet hyper-résistant. On a  souvent tendance à marcher les pieds nus ou en chausson dans cette pièce. Et peu de gens, à part son occupant, y circule. Un parquet stratifié ou contrecollé peut donc faire l’affaire.