L’apport personnel compte énormément lors d’une demande prêt immobilier. Ce serait même un critère primordial pour de nombreuses institutions financières. Heureusement, il existe d’autres manières de contourner cette conditionnalité imposée par la plupart des banques. Retrouvez ci-après quelques-unes de ces astuces.
Être un jeune emprunteur reste un point positif
De manière générale, le jeune âge d’un emprunteur constitue un avantage. La personne ne dispose pas d’épargne pour le moment, mais elle a tout le temps et l’énergie qu’il lui faut pour faire des économies. Elle commence peut-être une nouvelle carrière et son évolution est encore à venir. Puis, la jeunesse est surtout synonyme de santé. Les emprunteurs dans la trentaine présentent moins de risque d’invalidité ou d’arrêt de travail. Ils sont moins vulnérables aux maladies chroniques telles que le diabète ou l’hypertension. Inversement, les séniors sont beaucoup moins attrayants pour les prêteurs. Les créanciers commencent à être frileux dès que le souscripteur a la quarantaine avancée.
Présenter une situation professionnelle stable
Avoir un emploi stable demeure un avantage lors d’une demande prêt immobilier. En effet, cette situation professionnelle équivaut à des ressources financières suffisantes. Un emprunteur sans apport personnel peut décrocher un prêt s’il a une paie confortable. De manière générale, le tiers des revenus servent pour les remboursements en tout genre. Le taux d’endettement habituel est fixé à 33 %. Cependant, certains cadres ou entrepreneurs peuvent consacrer plus de la moitié de leurs actifs aux mensualités. Ils gagnent tellement d’argent que leur reste à vivre demeure conséquent après l’amputation de 50 % de leurs salaires. Outre les employés en contrat à durée indéterminée, les agents de la fonction publique sont privilégiés par les banques.
Avoir des finances saines, du moins avant la souscription
Une demande prêt immobilier peut se solder à un refus si le souscripteur a enregistré plusieurs découverts. Il est primordial de soigner la réputation financière avant de recourir à un emprunt. Par ailleurs, la manière avec laquelle la personne gère son argent pèse dans l’analyse du banquier. Ce dernier se penche sur les dépenses, les épargnes. Ils vérifient également les pensions alimentaires, les obligations diverses. Les mensualités en cours deviennent même décisives. Ainsi, un emprunteur qui n’a pas de dette en particulier au moment de demander un prêt immobilier a les chances d’obtenir un accord de principe. Il faudra encore que l’agent de crédit étudie en détail ses finances.
Apporter le maximum de preuves de solvabilité
Pour les couples mariés, présenter un second bulletin de paie pourrait être persuasif. Ce serait davantage plus convaincant avec un CDI. Le conjoint peut aussi engager ses économies en tant qu’apport personnel si le binôme vit sous le régime de la communauté des avoirs. Puis, le bien immobilier à financer par le prêt peut devenir une ressource complémentaire pour la famille. Les banques sont enclines à accorder un crédit aux ménages qui font de l’investissement locatif. Les loyers servent alors à rembourser les crédits. De toutes les manières, la nouvelle maison ou l’appartement fait office d’hypothèque en attendant la fin des mensualités.